Un “contrat de réussite pédagogique” sera désormais signé entre les universités et chaque étudiant-e. En fonction de la réussite ou non de l’étudiant-e durant ses examens, des années d’études ou des modules supplémentaires seront imposées à l’étudiant-e, ce qui accentuera un peu plus l’individualisation des diplômes, et ses bourses pourraient même lui être retirées.
Derrière ce contrat, une logique : si l’on échoue à l’université, c’est de notre responsabilité en tant qu’étudiant-e, et il faudrait ainsi mettre en place des sanctions supplémentaires. Cette logique nie la responsabilité de l’Etat et des universités, qui ne mettent pas en place des conditions d’études de qualité, nous permettant de réussir et de progresser.